Cet article s’inscrit dans la lignée des études sur les paroles des personnages (voir « L’exercice de la parole », BIP 51). Suivant la figure du narrateur en analyste subtil qui décrypte les propos — paroles mensongères comme les « anagrammes enfantins » d’Albertine (Pris. III, 598) sur lesquelles un adverbe comme Justement jette une lumière crue —, on s’intéresse ici aux paroles silencieuses, celles qui sont tracées « à l’envers des prunelles tristes et soumises d’Albertine » (AD IV, 7) ou celles qui sont exprimées par la chevelure en désordre de Françoise (SG III, 132) ou par les joues de la grand-mère. On verra alors comment Proust donne une extension inaccoutumée à cette expression — « le langage du corps ».
Proust et le langage du corps
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Serça I. (2023) "Proust et le langage du corps
" Quaderni Proustiani, 17(1), 203-210. DOI: 10.14658/PUPJ-QP-2023-1-13
Year of Publication
2023
Journal
Quaderni Proustiani
Volume
17
Issue Number
1
Start Page
203
Last Page
210
Date Published
07/2023
ISSN Number
2612-6842
Serial Article Number
13
DOI
10.14658/PUPJ-QP-2023-1-13
Section
Articles