Abstract
Cet article analyse le montage d’À la recherche du temps perdu par ce que Proust avait théorisé comme le « blanc » qui ménage un jeu étoilé d’omissions. Il passe sous silence ce qui peut resurgir ultérieurement et ce que nous considérons selon les modèles d’image dialectique de Benjamin et de fil perdu de Rancière. En rejetant une construction linéaire, Proust pense par constellations et non par une continuité chronologique, permettant de faire ressortir des complexités non immédiatement audibles.
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Maxymuk K. (2023) "Le montage d’À la recherche du temps perdu par le silence
" Quaderni Proustiani, 17(1), 101-116. DOI: 10.14658/PUPJ-QP-2023-1-7
Year of Publication
2023
Journal
Quaderni Proustiani
Volume
17
Issue Number
1
Start Page
101
Last Page
116
Date Published
07/2023
ISSN Number
2612-6842
Serial Article Number
7
DOI
10.14658/PUPJ-QP-2023-1-7
Section
Articles